Sais-tu combien de fois les femmes ont leurs règles en moyenne, au cours de leur vie ? Entre sa puberté et sa ménopause, une femme connaitra environ 450 cycles menstruels, soit 2 250 jours de règles, si on prend en compte un cycle moyen de 5 jours. Alors, imagine le nombre de protections périodiques qu’elles utilisent ! Les serviettes et tampons jetables sont aujourd’hui les protections les plus utilisées pour l’hygiène menstruelle, mais des alternatives lavables et écologiques émergent sur le marché.

Les causes possibles d’un dérèglement du cycle menstruel

En matière de protections périodiques jetables, on peut distinguer deux grandes catégories : les protections internes, c’est-à-dire les tampons, et les protections externes, plus communément appelées serviettes hygiéniques.

Les tampons : une protection périodique interne.

Icône de tampon périodique
Ce petit cylindre, que tu insères dans ton vagin, avec ou sans applicateur, et qui absorbe le flux menstruel, reste l’une des protections périodiques les plus utilisées. Son côté pratique (il reste invisible, il permet de se baigner…) séduit de nombreuses femmes.

Les serviettes et protège-slips hygiéniques, une protection externe.

Icône de serviette hygiénique
Quand tu as eu tes premières règles, c’est certainement vers cette protection que tu t’es tournée (on n’est pas forcément suffisamment à l’aise avec son corps à la puberté pour utiliser tout de suite des protections internes). La serviette hygiénique se place dans la culotte et est maintenue par des bandes adhésives et/ou des ailettes rétractables sur les côtés. La grande majorité des femmes ont recours aux serviettes hygiéniques jetables, seules, ou en complément d’un autre mode de protection (tampon ou coupe menstruelle).

Des protections périodiques jetables néfastes pour la planète et la santé ?

Si ces protections jetables sont les plus utilisées par les femmes, on peut s’interroger sur leur composition douteuse. La présence de substances chimiques (dioxines, furanes, glyphosates, chlore, hydrocarbures…), toxiques pour la santé et soupçonnées d’être des perturbateurs endocriniens ou cancérigènes, a pu être détectée. Il faut savoir également que ces protections périodiques jetables ont des répercussions sur l’environnement, puisqu’il leur faut environ 500 ans pour se dégrader, soit autant qu’une bouteille en plastique !

Attention au syndrome du choc toxique !

Le syndrome du choc toxique (STC), c’est quoi ? Il s’agit d’une maladie infectieuse, due à une bactérie : le staphylocoque doré. Cette bactérie produit une toxine (TSST-1), qui s’introduit dans la circulation sanguine et atteint nos organes.

C’est une mauvaise utilisation des tampons et des coupes menstruelles (autrement dit des protections internes, qui bloquent le sang à l’intérieur du vagin) qui favorise le développement des bactéries et qui expose au syndrome du choc toxique. C’est souvent l’hygiène qui est en cause. Il faut penser à utiliser des tampons adaptés à son flux menstruel et à en changer régulièrement. De même pour la cup qui doit ne doit pas être portée trop longtemps, bien rincée à l’eau entre chaque retrait et stérilisée dans une casserole d’eau bouillante entre deux cycles.

Si les conséquences peuvent être gravissimes (en 2020, Maëlle, une jeune belge de 17 ans, a perdu la vie après un choc toxique), le syndrome du choc toxique reste heureusement une maladie rare.

Protections périodiques réutilisables : les alternatives écologiques, saines et durables

Aujourd’hui, la santé est au cœur de toutes les préoccupations. Les femmes veulent prendre soin d’elles, de leur corps et n’ont pas envie de mettre des produits potentiellement dangereux dans leur culotte ou leur vagin ! Heureusement, des solutions plus saines et plus écologiques ont vu le jour. Et une fois qu’on a connu les protections hygiéniques lavables, il est difficile de s’en passer. Ces dernières présentent en effet un grand nombre d’avantages par rapport à leurs homologues jetables. Bonnes pour la planète, pour la santé, pour le porte-monnaie…les alternatives durables ont tout bon ! Il existe des distributeurs de protections périodiques lavables ou des actions menées par les BDU . renseigne toi !

La coupe menstruelle (ou cup)

C’est une petite cloche en silicone, qui existe en différentes tailles. Le principe consiste à l’introduire à l’intérieur du vagin en la pliant en deux. Elle va ensuite s’ouvrir, adhérer aux parois vaginales, et recueillir directement le sang qui s’écoule. Il faut penser à la vider régulièrement, plusieurs fois par jour.

Les serviettes hygiéniques lavables

Elles s’utilisent comme des serviettes hygiéniques jetables, à la différence qu’elles sont lavables (à la main ou en machine, à faible température), réutilisables et souvent réalisées dans des matières naturelles écoresponsables, sans produits chimiques, et donc sans danger pour ta santé. Ces produits réutilisables te permettent de réduire ta production de déchets, et donc ton impact sur l’environnement. Et ça, Dame Nature apprécie !

Les culottes menstruelles

Elles fonctionnent sur le même principe que les serviettes hygiéniques lavables. Il s’agit d’une « culotte de règles », que tu portes comme une culotte classique, composée de couches absorbantes et imperméables, qui récoltent le sang de ton cycle menstruel. Confortables et pratiques, elles existent en plusieurs modèles, adaptés aux différents flux.

Autre atout non négligeable, elles vont te faire faire de belles économies ! Plus besoin d’acheter chaque mois de nouvelles protections périodiques !
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